La Place des Arts au bout des doigts
Application mobile de musique contemporaine interactive autour de la Place des Arts
Origine du projet
La pandémie du Coronavirus COVID-19 a forcé l’ensemble du Québec à se confiner. Dans ce contexte, tous rassemblements ont été interdits, ce qui empêche tous les arts de la scène d’être pratiqués pour une période indéterminée. Ainsi, aucun concert n’est prévu cet hiver, ni ce printemps et probablement aucun pour cet été aussi. Cela a aussi eu comme impact de vider le centre-ville de Montréal, incluant les alentours de la Place des Arts. Dans ce contexte, il devenu très pertinent de faire preuve de créativité pour moduler le format de diffusion de la musique.
Pour contribuer à la vitalité musicale montréalaise en tant de pandémie, une idée m'est venue à la suite d’un projet de création avec la Société de musique contemporaine du Québec, dans lequel nous avons produit une musique interactive appliquée à une bande dessinée. Cette production de la SMCQ a été faite en collaboration avec le programmeur Raphaël Huot, l’École Montessori d’Orford et moi-même, Olivier Gagnon.
Nous proposons donc un projet de musique contemporaine interactive à l’extérieur, autour de la Place des Arts. Dans le but de faire voir le jour à ce projet, nous avons besoin d'un diffuseur qui soit en mesure de chapeauté le projet et le diffuser au plus grand nombre.
Présentation du projet
Pendant l’été, les festivals permettent à La Place des Arts de rayonner par le biais de toutes sortes d’événements culturels. Lors de ceux-ci, on peut se promener et écouter différentes musiques, assister à différents spectacles, etc. Malheureusement, cette ambiance festive et culturellement très riche a été absente pendant l'été passée et risque de l'être encore cette année.
La Place des Arts au bout des doigts pourrait être une réponse à cette triste réalité, tout en offrant une plateforme de diffusion pérenne, peu importe le contexte sanitaire, économique ou social. Ce projet serait une application mobile qui diffuserait des œuvres interactives de musique contemporaine. Ainsi, nous proposons de créer une oeuvre musicale qui se modulerait en fonction du déplacement, des actions et des choix de l’auditeur. Au même titre que notre expérience se module en fonction de nos déplacements et de nos choix lorsque nous visitons un festival.
On peut imaginer des personnes se promenant autour de La Place des Arts, respectant les règles de distanciations, téléphone en main avec une paire d’écouteurs sur les oreilles. Ils écoutent attentivement ou distraitement la musique qui leur est proposée, tout en la modulant selon leurs actions et leurs déplacements. Ils regardent le paysage urbain, l’architecture, les fontaines, les passants, et ce tout en étant baignés dans un univers sonore unique, puisque chaque expérience d’écoute serait différente par le fait que les choix et les gestes de chacun seraient différents.
En plus de vitaliser la Place des Arts avec un projet musical, cela permettrait aussi de l’enrichir d’une expérience interactive qui est parfaitement idiomatique avec l’utilisation du téléphone cellulaire. De plus, le projet pourrait continuer à vivre sur une longue période, au-delà de la crise sanitaire qui nous préoccupe. En effet, puisqu'il ne suffirait que de télécharger l'application, il serait tout à fait possible de faire la promotion de l'application en tout temps et pour plusieurs années.
Description du projet
Cadre géographique
Comme nous l’avons déjà mentionné, nous proposons de situer le projet autour de la Place des Arts, puisqu’il s’agit d’un pôle culturel central de Montréal. Cela bénéficiera à tous en tant de pandémie et de carence d’activités culturelles, mais pourrait aussi très bien s'insérer dans un contexte plus normal. Dans le cadre du projet, nous proposons de séparer le lieu en huit zones. Chaque zone serait associée à une musique différente commandée à un compositeur différent, sauf pour la zone 5 qui serait une composition collective sur laquelle tous les compositeurs travailleraient ensemble. Lorsque l’auditeur changerait de zone, la musique ferait une transition vers la musique de la nouvelle zone en utilisant le système de géolocalisation du téléphone. Voici le zonage que nous proposons, permettant la création de 8 pièces interactives :
1. La Salle Wilfrid-Pelletier
2. La Maison Symphonique
3. La Place des festivals
4. Le Musée d’art contemporain
5. L'esplanade de la Place des Arts
6. le Théâtre Maisonneuve
7. Le Complexe Desjardins
8. Le Théâtre du Nouveau-Monde
Interaction avec la musique
Ce qui pourrait influencer la musique
En plus de faire une transition vers une autre pièce en fonction de l’endroit où se trouve l’auditeur, il est possible d’utiliser plusieurs autres éléments interactifs qui peuvent moduler la musique en fonction des actions de l’auditeur. En voici quelques exemples :
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Secouer le téléphone;
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Se déplacer (utilisation du système de géolocalisation de l'appareil);
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Modifier l’angle du téléphone par rapport au sol;
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Ajouter des objets en 3 dimensions au monde réel en utilisant la caméra du téléphone. (En d’autres termes, l’auditeur peut regarder le monde réel à travers son téléphone grâce à la caméra du téléphone et il nous est possible d’y ajouter des objets virtuels avec lesquels il peut interagir.)
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Le taux de décibels des sons ambiants captés par le téléphone;
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Toucher ou glisser le doigt sur le téléphone;
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Il serait aussi possible d’afficher sur le téléphone des boutons, des glissières, des cases à cocher, des formes à bouger, etc.
Comment la musique pourrait-elle y réagir
Ces différentes actions peuvent être associées à différents éléments musicaux permettant de la moduler en temps réel et ainsi, interagir avec l’auditeur. Voici quelques exemples d’éléments musicaux pouvant faire l’objet d’interaction avec le public :
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Modulation de la dynamique (volume) ou de la stéréophonie;
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Ajout, retrait ou réglages d’un effet tels qu’un égaliseur, un compresseur, de la réverbération, etc.;
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Ajout ou retrait d’instruments;
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Passage vers une autre section de la pièce (contrôle sur la forme de la pièce);
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Modulation d’une section de la pièce;
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etc.
Plan artistique
Nous avons établi que l’approche compositionnelle serait mixte, mélangeant la musique instrumentale à la musique électroacoustique.
Voici l’instrumentation que nous proposons :
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1 quintette à cordes
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1 quintette à vents
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1 percussionniste
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1 pianiste
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Électroacoustique
L’instrumentation des différentes sections a été choisie pour créer des contrastes, permettant de donner une personnalité à chaque mouvement.
L’œuvre sera construite autour d’une section centrale, à l’image des Tableaux d’une exposition de Modest Mussorgski. Chaque mouvement aura sa personnalité propre, mais conservera un lien motivique, plus ou moins éloigné, avec le mouvement central. De cette façon, l’œuvre donnera un sentiment d’unité même si elle aura été composée par plusieurs personnes. Chaque mouvement serait composé de boucles d’une taille suffisamment longue pour conserver l’intérêt de l’auditeur. De plus, certains éléments d’interactivité et d’aléatoire seraient ajoutés pour permettre à ces boucles de se moduler, assurant la conservation de l’intérêt tout au long de l’audition des différents mouvements. Dans le but de donner une impression de continuité et d’uniformité à l’œuvre, des transitions seront aussi composées entre les mouvements. De plus, chaque compositeur devra composer une introduction et une fin à leur pièce, puisque l’auditeur peut démarrer et éteindre l’application à n’importe quel endroit.
Le mouvement central serait associé à l’Esplanade de la Place des Arts, soit la zone 5. Ce mouvement central serait construit dans le style d’une marche, ayant pour but d’évoquer la grandeur et l’importance du quartier pour la scène culturelle montréalaise. Elle serait composée de 7 sections, chacune composée par un compositeur différent.
La zone autour de la Salle Wilfrid-Pelletier (zone 1) et la zone autour de la Maison Symphonique (zone 2) seraient reliées dans le sens où elles seraient construites comme un concerto pour piano. Dans le cas de la zone 1, elle serait attribuée à Éric Champagne. La Salle Wilfrid Pelletier étant le lieu des grands événements culturels, ce mouvement serait conçu pour évoquer l’opéra, la musique lyrique et la grandiloquence. Il s’agirait d’un mouvement lent de concerto dans lequel l’auditeur pourrait choisir quand le piano joue avec l’ensemble, quand l’ensemble joue seul, quand le piano joue seul et quand une cadenza commence.
Dans le cas de la zone 2, elle sera attribuée à Maggie Ayotte. Ce mouvement serait composé pour évoquer la musique symphonique, dans le but de musicalement relier le lieu à l’Orchestre Symphonique de Montréal. Il s’agirait d’un mouvement rapide de concerto, dans lequel l’auditeur, à l’image de la zone 1, pourrait choisir quand le piano joue avec l’ensemble, quand l’ensemble joue seul, quand le piano joue seul et quand une cadenza commence.
La zone de la Place des Festivals (zone 3) serait attribuée à Olivier Gagnon. Ce mouvement serait rapide et dans une ambiance évoquant les fontaines et les grands rassemblements, particulièrement propices à cet espace. L’auditeur devrait regarder à travers son téléphone pour repérer un point lumineux en réalité augmenté. Plus il s’approcherait de ce point, plus des instruments seraient ajoutées. Lorsque l'auditeur serait suffisamment proche, il pourrait le toucher sur son téléphone pour changer de section musicale.
La zone du Musée d’arts contemporains (zone 4) serait attribuée à Benoît Côté. Ce mouvement de tempo modéré serait composé afin d’évoquer l’art contemporain, souvent plus abstrait et nécessitant davantage d’interprétation de la part de l’amateur d’art. Il s’agirait d’une musique contrapuntique, dans laquelle l’auditeur pourrait ajouter ou retirer des lignes de contrepoint par le biais de boutons ou d’une glissière.
La zone de la Salle Maisonneuve (zone 6) serait attribuée à Matthew Lane. Ce mouvement de tempo lent et lyrique serait construit sur la forme d’un thème et variations. Dans le but de boucler la boucle avec les zones 1 et 2, ce mouvement serait conçu pour évoquer le ballet. Ainsi, l’œuvre sera en mesure d’évoquer une troisième grande institution culturelle montréalaise, soit les Grands Ballets Canadien. Dans le cas de ce mouvement, l’auditeur interagirait avec la musique en touchant son écran pour passer d’une variation à l’autre. Il pourrait aussi, avec l’aide de glissière joué sur le mixage entre les couches, pour faire davantage ressortir le piano, les cordes ou la trame électronique.
La zone du Complexe Desjardins (zone 7) serait attribuée à Julien-Robert Legault-Salvail. Ce mouvement rapide et rythmé serait composé dans le but d’évoquer le côté mercantile du complexe. En effet, il s’agit du seul lieu qui ait une fonction davantage commerciale que culturelle, offrant un intéressant contraste. Dans ce mouvement, l’interaction avec l’auditeur se ferait à l’aide d’un bouton qui permettrait d’opérer certaines modulations rythmiques de la boucle.
La zone du Théâtre du Nouveau-Monde (zone 8) serait attribuée à Véronique Marengère. La musique serait composée en utilisant un matériel sonore basé sur des citations de pièces de théâtre, traitées, modifiées, etc., dans le but de faire une texture par superposition. Ainsi, ce mouvement sera en mesure d’évoquer l’institution associée à ce bâtiment et l’ensemble de l’art théâtral par la même occasion. L’auditeur pourrait avoir le contrôle sur la densité de cette texture en s’avançant ou en s’éloignant du théâtre. Il pourrait aussi jouer sur la stéréophonie de certains sons, ainsi que sur certains effets de productions grâce à des glissières.
Production
Le plan artistique et le plan d'interactivité de la musique ayant déjà été accompli, aussitôt que le projet sera lancé, l'équipe de programmation sera en mesure de commencer le travail sur l'application. La production de la musique commencera par la composition. Les compositeurs devront remettre leurs partitions aux interprètes une semaine et leur production de musique électronique 1 semaine avant la tenue des enregistrements pour qu'ils puissent pratiquer la musique avant l’enregistrement.
Quatre séances d’enregistrement seront prévues pour enregistrer douze musiciens, soit un quintette à cordes, un quintette à vents, un pianiste un percussionniste dans le Studio Madame Wood à Montréal. Dans la première séance, les cordes seront enregistrées, dans la seconde ce sera les vents, dans la troisième, le piano, puis dans la dernière, les percussions. Cette approche d’enregistrement en section permet de séparer ces groupes de musiciens pour permettre plus d’interactivité avec l’auditeur. Elle a aussi l’avantage de réduire le nombre de musiciens par séance, rendant le respect des consignes de distanciations sociales plus facile à respecter. Les compositeurs pourront, s’ils le désirent, ajouter des éléments de musique électronique à leur œuvre. Dans ce cas, ils devront fournir la piste audio de leur production électronique avant les enregistrement.
Les compositeurs conserveront la propriété intellectuelle de leur œuvre, mais autoriseront l’utilisation de leur musique dans l’application et pour le matériel promotionnel de l’application pour toujours et sur tous les territoires. Les droits voisins des interprètes sur la bande maîtresse seront achetés. De cette façon, nous aurons la totalité des droits de diffusion de la musique pour les besoins de notre projet.
Ensuite, le projet entrera en postproduction, alors que la musique sera éditée par Olivier Gagnon, avant d’être mixée et matriçée par Simon L’Espérance. Pendant le travail de mixage, Olivier Gagnon commencera la programmation de l’interactivité de la musique dans le logiciel Wwise, qui est un logiciel d’intégration d’audio interactif pour les jeux vidéo. Le fichier Wwise sera par la suite remis à l’équipe de programmation qui terminera l’application dans le logiciel Unity, qui est un logiciel de programmation de jeu vidéo. L’application sera compatible avec tous les appareils Android et iPhone.
Notre équipe
Pour mener à bien un tel projet, la collaboration de plusieurs professionnels de différentes disciplines est nécessaire. Nous avons déjà recruté une équipe de compositeur, deux ensembles musicaux, un contrebassiste, un percussionniste et un mixeur qui contribueront au développement du projet La Place des Arts au bout des doigts. L'équipe de programmation sera constituée par Worthless Idea sous peu. Nous présentons notre équipe en commençant par l'instigateur du projet le compositeur Olivier Gagnon et son partenaire Worthless Idea.
Nos compositeurs
Nos musiciens
Notre mixeur
Simon L'Espérance
Simon L'Espérance sera le technicien de son, le mixeur et l'ingénieur en matriçage du projet La Place des Arts au bout des doigts.
Biographie
Musicien créatif, réalisateur et compositeur, Simon L’Espérance se démarque par ses réalisations en studio et ses compositions dans une variété de style et avec un raffinement impressionnant. Sa recherche sonore est autant dirigée vers la musique pop et rock, que la musique orchestrale, mais on y retrouve un accent marqué pour la musique du monde et la percussion.
Ingénieur de son depuis 2006, Simon a participé à plusieurs albums avec des groupes et artistes québécois de renom. Il produit et mixe depuis, plusieurs albums et trames sonores avec rigueur et passion. Simon est titulaire d’une maîtrise en Orchestration pour films et télévision ainsi que d’un certificat en production musicale au Berklee School of Music à Boston en plus d’être bachelier en interprétation en guitare populaire à l’Université du Québec à Montréal.
Tant comme musicien, compositeur, ou réalisateur, sa recherche de profondeur et son talent artistique sont indéniables. Enseignant en musique à l’image à L’Université du Québec à Montréal et à L’Université de Sherbrooke, son implication et sa passion pour la musique à l’écran et la production musicale se partagent de plus en plus. Sa passion et son intensité définissent sa profondeur artistique et font de lui un musicien polyvalent et créatif. Il est membre fondateur de Karcius et le principal réalisateur-mixeur des 5 albums du groupe.
Nos programmeurs
D'autres programmeurs seront bientôt affichés sur le site, nous les recrutons en ce moment même.
Raphaël Huot
Raphaël Huot a complété une technique en conception de mécanique de jeux vidéo à Isart Digital, dans lequel il a acquis des compétences d’analyste et de communication. Par la suite, il a travaillé en tant qu’analyse de technique de jeu chez Gameloft Montréal, ainsi que comme coordonnateur de projet chez Fusion Jeunesse. Au cours de l’exercice de ces fonctions, il a mis en pratique ces compétences de gestion de projet et de gestion d’équipe en accompagnant des douzaines de jeunes à travers la production de jeux vidéo et a rapidement pris goût à la production.
Après avoir investi plus d’un an à accompagner des projets dans des écoles secondaires, il a décidé de lancer sa carrière de travailleur autonome. Raphaël s’est donc inscrit comme entreprise individuelle sous le nom de Worthless Idea : une entreprise qui a comme mission de produire des expériences interactives et visuelles pour des artistes locaux.
En bref ...
Le projet La Place des Arts au bout des doigts permettrait de créer une expérience musicale unique dans un contexte où ce milieu si fort culturellement a été vidé à cause de la pandémie. De plus, cela permettrait à plusieurs musiciens et compositeurs de participer à un projet de création, dans un contexte où le travail se fait rare.
Les auditeurs pourraient non seulement profiter d’un moment musical unique, mais pourraient participer directement ou indirectement à la création de leur expérience musicale personnelle, par le biais de paramètres modulables en temps réel, tout en admirant le paysage urbain autour de la Place des Arts.
De plus, la nature technologique et interactive du projet, qui est une application mobile, lui permettrait d’attirer un public plus jeune que celui qui fréquente habituellement les concerts de musique contemporaine. Cela est accentué par le fait que les auditeurs pourront l’utiliser quand ils le voudront et qu’ils le feront à l’extérieur, évitant ainsi le décorum d’un concert. Cela a comme impact de donner une expérience libre et conviviale qui correspond davantage à ce que les jeunes d’aujourd’hui recherchent. La Place des Arts au bout des doigts pourrait donc permettre de développer le public de la musique contemporaine en la présentant à un public peu exposé à cette richesse culturelle.
La pérénité du projet
Les œuvres interactives créées dans le cadre de La Place des Arts au bout des doigts ne seraient pas limitées dans le temps. En effet, sa genèse serait liée à la crise de la COVID-19, mais l’application aurait une plus grande durée de vie. Elle pourrait être disponible pour être téléchargée sur des appareils Android ou iPhone pendant des années. Ainsi, les œuvres pourraient vivre encore très longtemps. Elles ne seraient pas attachées à un moment précis dans le temps et ne nécessiteraient aucun investissement pour être rediffusées. Il suffirait de télécharger l’application et de se rendre sur les lieues.
Ce projet hors du commun nous stimule énormément. Non seulement, parce qu’elle a une qualité créative très forte, mais aussi parce qu’elle est originale dans sa structure interactive et technologique. De plus, elle a un impact économique et social sur les artistes, sur la vie culturelle montréalaise, ainsi que sur sa population. Nous espérons que ce projet de création vous enthousiasmera tout autant.
CONTACTER
Si vous avez des questions au sujet du projet de création d’œuvres interactives La Place des Arts au bout des doigts, je vous invite à communiquer avec moi.
+1-438-932-6676
* Les deux photos de la place des arts sont la propriété de Caroline Bergeron selon le contrat de licence suivant